vendredi 25 octobre 2013

Gravity

Gravity, moi à la base ça m’évoque plutôt l’excellent groupe de Metal à chanteuse de Montpellier. Ce qui aurait pu être choisi comme nom pour Upside Down dénomme finalement le nouveau méfait d’Alfonso Cuarón, sept ans après le très apprécié Les fils de l’Homme. Plébiscité par toutes les critiques spécialisées, Gravity est du genre très très attendu. Trop ? Je suis un grand amateur de science-fiction et de tout ce qui est spatial, mais si je cite plutôt le fameux groupe de Metal de Montpellier de prime d’abord, c’est que Gravity, j’en ai un peu rien à foutre. Oui, je trouve que tout le monde s’est enflammé bien trop tôt sur son sujet et seul le nom d’Alfonso Cuarón semblait justifier l’effervescence en amont de cette sortie. Pour le reste, on se situerait plus vers un film spatial plus réfléchi et contemplatif, à la Sunshine ou Solaris (où George Clooney apparaît également), sous-genre que je n’apprécie pas particulièrement même si j’ai trouvé le premier pas mal et que je n’ai jamais vu le second, car il ne m’a jamais tenté. Quant à Cuarón, je ne connais que Les fils de l’Homme, que j’ai surtout apprécié pour la maîtrise technique (ces plans-séquence hallucinants !) que pour l’histoire. Alors bon, on peut déjà attendre que Gravity soit techniquement très balaise mais pour le reste, j’ai quand même un peu peur. Peur que le film vire dans le contemplatif pur et simple, l’amoncellement de dialogues sur la vacuité de l’existence, ou un fameux huis clos élargi avec deux personnages qui dérivent dans l’espace et qui font… on sait pas quoi, probablement quelque chose de métaphysique, psychologique, bref quelque chose de prétentieux et chiant. Pire encore, ça pourrait se terminer en délire visuel abstrait à la 2001 Odyssée de l’Espace, et c’est le genre de trucs qui m’horripile au plus haut point. Mais après tout, même Sunshine échappait à ça même si l’on en était pas loin. Donc bon, Gravity doit quand même valoir le coup d’être vu pour l’aspect visuel, mais j’y vais franchement à reculons car passé le fameux « premier quart d’heure », j’ai peur de ce qu’il peut se passer.

Or voilà, c’est la grosse surprise. D’ailleurs je précise que mon habituel paragraphe « synopsis » va un TOUT PETIT PEU plus loin que ce que nous a réservé les nombreux résumés dans des magazines ou même les premières critiques qui ne sont pas allées au bout du sujet avec le recul, aussi je ne vais pas spoiler mais juste détailler un peu plus au-delà du premier quart-d’heure, si vous ne voulez pas savoir ce qu’il se passe tout de suite après ne lisez pas la fin de ce paragraphe, mais j’ai besoin d’une base pour argumenter le reste de ma critique. Donc : Le Docteur Ryan Stone (Sandra Bullock) effectue sa première sortie dans l’espace pour réparer un des éléments du télescope Hubble, surveillée par l’astronaute Matt Kowalsky (George Clooney) qui lui effectue sa dernière sortie avant de prendre sa retraite. Mais plus loin dans l’orbite de la Terre, une catastrophe se produit : les russes ont malencontreusement fait exploser un de leurs satellites et des débris foncent vers Hubble à toute vitesse. L’équipe doit déguerpir mais ne parvient pas à remballer à temps. Stone est alors propulsée vers le vide astral, coupée de toutes les communications avec la Terre. Equipé d’un Jet-pack, Kowalsky parvient à la retrouver. Ensemble, ils espèrent rejoindre la navette spatiale attenante mais celle-ci a été détruite et les deux astronautes sont les seuls survivants de l'accident. Kowalsky propose alors de puiser dans les réserves de son Jet-pack pour rejoindre l’ISS et espérer repartir à bord d’une fusée Soyouz. Mais ce n’est que le début des galères…

Et je crois que je ne vais plus lire les résumés ni même les critiques, qui faussent parfois tout l’esprit d’un film et le font passer pour autre chose qu’il n’est. Après Iron Man 3 et Man Of Steel et leurs héros soi-disants déchirés et en quête de rédemption, voici Gravity et son duo de héros qui sont censés dériver dans l’espace pendant une heure et quart. Or Gravity n’est certainement pas un film vide et faussement psychologique, ni même réellement dramatique. Et oui, la voilà la surprise : ça bouge, il se passe des trucs, il y a de l’action ! A un niveau moindre que dans les blockbusters, mais c’est tout de même un minimum palpitant avec des rebondissements et des moments forts. Finalement, c’est ceux qui s’attendaient à un truc contemplatif et « arty » qui risqueront d’être déçus. En vérité, Gravity a trouvé l’équilibre parfait, mettant suffisamment d’action pour ne pas endormir son monde tout en l’aérant assez pour ne pas partir dans le blockbuster générique. L’effet « huis clos » en est même faussé, vu qu’on passe de stations abandonnées en capsules de survie, c’est bien trop pour parler d’une unité de lieu. Tout, tout ce que j’avais pu lire à propos de Gravity était assez faux : je me demandais que diable pouvait-il se passer après le fameux accident qui lance les hostilités, j’ai ma réponse : c’est un survival-movie de science-fiction qui scotche au Fauteuil Noir de par son côté prenant et stressant, jouant sur une immersion quasi-totale (il y a même moult scènes en POV) sans partir dans la claustrophobie, multipliant les scènes de grande classe, filmées de main de maître, le tout avec un vrai scénario et pas un truc abstrait ou qui repose uniquement sur des dialogues abscons. Ça n’en fera donc pas un candidat à la palme d’or ou à un quelconque festival de film contemporain mais ça peut mettre tout le monde d’accord (et c’est même déjà le cas on dirait).

Bien sûr, le tout est servi par le talent d’Alfonso Cuarón qui a fait du travail de haute volée, bien accompagné par la musique saisissante. Avec le peu d’oxygène de l’espace, inutile de dire que Gravity coupe le souffle pendant une heure et demie. Si les plans-séquences plus ou moins longs ne surprennent pas vraiment (le gimmick de Cuarón est trop attendu peut-être ?), les paysages spatiaux sont splendides et les vaisseaux et stations spatiales (qui partent en miettes) donnent lieu à des plans et des scènes magistrales. Et quand le tout s’inscrit dans une histoire qui maintient une tension assez rare, autant dire que la réussite est totale. Au niveau visuel, Gravity est probablement un chef-d’œuvre, mot que j’emploie avec des pincettes d’où le « probablement ». Mais la grande qualité est là, accompagnée bien sûr de la mise en scène autour des séquences du film (POV, utilisation habile de l’apesanteur et de l’inertie, focalisation sur les acteurs…) qui prennent aux tripes et renforcent l’immersion. Sans virer dans l’expérience cinématographique à proprement parler, Gravity est un film qui sait comment captiver le spectateur, devenant même à déconseiller à ceux qui se sentent mal quand ça tourne ou quand on ressent une sensation d’apesanteur qui fait flotter le bide. Et c’est là que la 3D fait mouche d'ailleurs. On louera également l’aspect voulu très réaliste de l’ensemble, notamment avec un travail effarant sur le son (et oui, quand il y a de la casse dans l’espace, ça ne fait pas de bruit car aucun son ne peut se propager dans le vide), exploité à fond dans le film (lorsque le point de vue est à l’intérieur du casque des personnages, on les entend parler normalement, par contre à l’extérieur il y a un son typé radio : c’est le genre de détail qui a été parfaitement négocié). Mais dommage que cet aspect montre ses limites lorsqu’il est passé à la moulinette cinéma, genre « j’ai plus d’oxygène mais je tiens encore 15 minutes », « j’ai que 5 minutes pour aller d’un point A à un point B mais je le fais en bien plus de temps »… Une certaine scène part même dans l’impossible le plus absolu, et on comprend de façon un peu trop prévisible comment le phénomène a pu avoir eu lieu. Ce sont les seuls vrais accrocs de ce film qui atteint la perfection au niveau visuel et sonore.

Au niveau du scénario, s’il ne part donc pas dans l’onirique, le métaphysique ou l’abstrait, il n’est pas pour autant très étoffé et reste à l’essentiel, étant même finalement convenu par rapport à ce qu’on pouvait attendre d’un film avec pour pitch « des astronautes à la dérive dans l’espace ». La trame est donc classique, mais ce n’est pas très important car l’intérêt est ailleurs. Gravity a son rythme, se posant un peu parfois mais il y a bien peu de longueurs à déplorer. Contrairement aux héros qui flottent dans l’espace, on a beaucoup de points d’accroche, que ça soit les décors, la musique, ou encore les dialogues et les acteurs. Bon il n’y en a que deux, et c’est le casting le plus faible de l’année en termes d’effectif, mais pas en termes de qualité. Je voudrais tout d’abord m’attarder sur George Clooney, qui campe un héros tout à fait inattendu : c’est limite un Dr House de l’espace, un brin cynique et qui prend les choses avec humour et vantardise (le fameux record d’Anatoli) même dans les pires situations. Il amène même quelques touches d’humour dans un film où c’est la dernière chose qu’on s’attend à entendre. Sandra Bullock, qui a arrêté momentanément de faire Miss FBI et des comédies romantiques pour un sacré contre-emploi, excelle dans un rôle qui nous rapproche énormément des personnages de Ripley (Sigourney Weaver) et Shaw (Noomi Rapace) de Alien et Prometheus respectivement, dans un rôle de femme craintive qui doit faire face à l’adversité avec ses propres moyens. Soyons honnêtes, n’importe quelle actrice digne de ce nom aurait pu faire la même chose, nous ne sommes pas dans un pur rôle de composition, mais si le personnage est classique il est campé avec brio. Et on se doute bien qu’avec un personnage comme Alfonso Cuarón derrière la caméra, la direction d’acteurs est au top et n’importe quel quidam s’en retrouve transformé. Au final, Gravity est avant tout la réussite d’un Cuarón plutôt qu’un film qui va révolutionner la science-fiction ou même rentrer dans son histoire.

Car oui, il ne faut pas surestimer Gravity qui n’invente rien, proposant juste une appropriation personnelle du genre qui se traduit notamment dans la mise en scène, plutôt que dans le scénario qui ne propose à aucun moment des idées de génie. Mais plutôt que de s’embourber dans un délire arty qui aurait été indigeste et n’aurait guère plu qu’à l’Elite qui elle seule en aurait compris le sens, Alfonso Cuarón (qu’on ne pourra accuser d’être pourri par Hollywood vu qu’il a tout écrit et produit avec... son fils) a livré un film parfaitement dosé et qui éblouit de par sa réalisation. Au final, Gravity est un film puissant (pas dans le sens ou ça poutre) et monumental, mettant à la perfection en images une histoire de survival en milieu spatial qui s’avérait banale et minimaliste à la base. Solitude, contemplation, Post-Metal à trémolos et breaks ambiants, vacuité de l’espace ? Que nenni, l’homme a pollué l’orbite de la Terre avec ses stations et satellites et sans ça, pas de Gravity, enfin pas de la manière dont il se présente au final. Un film « mid-tempo » palpitant et particulièrement prenant qui joue la carte d’une immersion dans l’espace, ses dangers et les moyens mis à disposition pour un retour sur la surface de la planète. Une réussite qui aurait pu être totale sans un classicisme et un certain minimalisme assumé et quelques petits défauts de rigueur, mais sans tomber dans l’extrême « une expérience à vivre » c’est un film très fort qui doit être vu si l’on est pas allergique à tout ce qui touche au cosmos. Une claque « sensorielle » et même un tantinet émotionnelle qui doit même filer des frissons à Felix Baumgartner.
Note : 8.5/10

vendredi 11 octobre 2013

C'est la Fin

L’apocalypse du 21 décembre 2012 (qui n’aura même pas eu lieu ! c’t’arnaque !) aura été une source d’inspiration pour bon nombre de cinéastes, et notamment les comiques. Après le 2012 de Roland Emmerich qui avait pris un peu d’avance (comment ça, ce n’est pas une comédie ?), voilà les retardataires (pourtant 666 était sorti à la bonne date de mémoire…). Suivant de peu Le dernier pub avant La fin du Monde (ou le précédant de peu selon les pays…), voilà C’est la Fin concocté par Seth Rogen et sa petite bande. Enfin, pas de réel opportunisme sur l’apocalypse maya, vu que C’est la Fin est en réalité le portage d’un court-métrage auquel Seth Rogen a participé (Jay and Seth Versus the Apocalypse, datant de 2007), et qu’on parle de l’apocalypse de la bible ce qui est un poil différent. Le tout avec une particularité certaine, vu que tous les acteurs présents jouent leur propre rôle. Avec un pitch simple mais efficace, le tout annonce du grand délire qui semble s’affranchir de la « nouvelle scène » des comédies US pour jouer sur l’autodérision. Je suis loin d’être amateur de l’humour de Rogen, que ça soit dans le pseudo-revival American Pie (SuperGrave) ou les comédies de couple à la Judd Apatow (En cloque mode d’emploi et consorts), ainsi que les trucs connexes (Very Bad Trip), mais bon la bande-annonce envoie du lourd et le pitch est d’enfer (c’est le cas de le dire). Y’aura-t-il l’apocalypse dehors alors que je suis au chaud dans la salle de ciné ?

Jay Baruchel (Jay Baruchel) rejoint son ami Seth Rogen (Seth Rogen) à Los Angeles pour quelques jours, bien qu’il n’aime pas du tout cette ville. Après avoir maté des films en 3D et fumé quelques joints chez Seth, les deux amis acteurs décident de se rendre chez James Franco (James Franco), qui pend la crémaillère de sa maison flambant neuve. Mais tout à coup, c’est l’apocalypse. Incrédules au début, les convives de James Franco vont pourtant se mettre en panique lorsqu’une catastrophe dans Hollywood va emporter quelques-uns de leurs amis acteurs. Cloîtrés dans la maison de James Franco, Jay, Seth, Craig Robinson (Craig Robinson), et Jonah Hill (Jonah Hill), rejoints ensuite par Danny McBride (Danny McBride), vont devoir s’organiser pour survivre et faire face aux caprices de chacun. Entre trahisons et serrage de coudes, la bande de copains acteurs va devoir faire preuve de rédemption pour échapper au jugement dernier…

Le pitch est simple, le résumé est court. On se dit « cool ! » surtout qu’après une introduction obligatoire, le film part d’un coup sans prévenir dans l’apocalypse et de manière ultra-explosive. A partir de là, on se dit que ça va tout déchirer. Sauf que… Seth Rogen n’avait pas vraiment d’idées pour tenir plus d’une heure et demie. Et c’est le drame. C’est la Fin se résume très vite à un huis-clos très bavard où les acteurs-acteurs cabotinent à mort et jouent sur l’autodérision et leurs personnalités de star. C’était prévisible, et le film tourne très vite en rond, ne sachant pas trop quoi faire de son pitch de folie. Il n’y a que vers la fin, quand la bande sort un peu de chez Franco, que le film devient plus palpitant et propose des rebondissements significatifs, mais ça ne vient qu’après un étalage interminable de scènes se résumant à des dialogues, blindés d’humour très référencé (le coup du hipster !), entre stars défoncées à la drogue et à l’alcool. Il faut aussi dire que Rogen et Evan Goldberg ne devaient pas trop avoir de moyens pour faire des effets spéciaux (la scène avec le trou dans le jardin est particulièrement moche, digne des ‘productions’ de The Asylum) et montrer un peu plus ce qui se passe dehors… même si le nerf de la guerre est la quasi-absence de scénario. Les mecs, c’est tout ce que vous avez réussi à pondre ?

Certes, cela fonctionne assez souvent, car Seth Rogen et ses compères ont la science de l’humour gras qui fait mouche, et au final des films comme SuperGrave n’étaient que des brouillons. C’est en-dessous de la ceinture, mais on ne tombe pas dans l’obsession made in Ben Stiller (cf. Voisins du Troisième Type qui m’a vacciné contre ce genre d’humour pendant un bon moment), même si les dialogues sont crus. Il y a notamment une scène hallucinante où Danny McBride et James Franco s’engueulent sur les problèmes de branlette du premier, et l’on se tient les côtes pendant une poignée de minutes. D’autres trucs sont bien fendards, mais le film ne joue absolument pas sur le comique de situation alors qu’il y avait moyen de faire des choses énormes. Il joue aussi sur le Hollywood-bashing avec des acteurs accrocs à la drogue et au sexe, en témoigne le début du film avec un Michael Cera qui auto-pulvérise son propre personnage. Il aurait même été intéressant de voir ce qu’il aurait pu donner dans le film entier sur cette base (car oui, il meurt assez tôt dans le film, c’est dans la bande-annonce qui encore une fois légitime ce que Patrick Timsit dit dans Incontrôlable : « T’as vu la bande-annonce, t’as vu le film »). Les autres personnages sont bien choisis, ayant tous des personnalités différentes qui amènent du piment à leur relations, même s’ils sont plus connus du public américain (je suis peut-être un inculte, mais je ne connaissais ni Jay Baruchel, ni Craig Robinson, et à peine Danny McBride (vu dans Le monde presque perdu)). C’est juste dommage que Emma Watson, présentée en grande pompe, ait juste une scène de 5 minutes et on la revoit plus après, tout comme Rihanna qui aurait eu du potentiel (j’avoue, je trouve qu’elle s’en sortait bien dans Battleship), et une présence féminine aurait pu amener encore plus de piment à cette bande d’acteurs bras cassés. Dont bien sûr il sera difficile de faire des commentaires sur l’acting, hormis un James Franco très convaincant que l’on devrait voir plus souvent dans des comédies. Et le caméo de Channing Tatum vers la fin est juste dantesque, fin du film qui est logique mais un peu trop facile par ailleurs.


Donc bon, C’est la Fin est loin d’être un mauvais film et est plutôt plaisant, on rit souvent et c’est déjà bien pour une comédie. Mais franchement, j’en attendais bien plus ! Avec un pitch pareil il ne fallait pas se contenter d’aussi peu et y mettre plus d’inspiration et de moyens. Les fans de l’humour made in Seth Rogen, et de la « culture » qui va avec (il faut saisir toutes les références et bien connaître les acteurs) seront aux anges et seront sauvés par le halo bleu du paradis. Les autres devront lutter sur Terre au milieu des flammes et seront forcés à subir un huis-clos qui met à mal toutes les promesses d’une pareille comédie. Pour nous conter la fin de l’humanité, on préfèrera largement les facéties du trio Wright/Pegg/Frost à C’est la Fin, même si ce n’est pas comparable (surtout au niveau de l’humour, mais au final l’histoire du film peut faire penser à celle de Shaun of the Dead…). C’est la Fin permet tout de même de passer un bon moment et de s’enquiller quelques rires gras coupables, mais semble finalement terriblement décevant par rapport à ce que l’histoire pouvait apporter. Seth Rogen avait une idée de base géniale mais n’a pas su broder suffisamment autour pour faire un scénario qui tue avec des trucs qui pètent bien. C’est la Fin est au final assez inégal et alterne scènes et dialogues énormes, et passages inutiles qui font plus remplissage dans un esprit « bon ! nos gars sont coincés dans la maison, ils font quoi maintenant ? ». Trop limité, parfois trop attendu et dans la globalité, frustrant. Et c’est fini !
Note : 6/10