lundi 17 février 2014

Les 3 Frères, le Retour

Treize ans que l’on attendait ça. Treize ! Ou le numéro porte-malheur par excellence, ou bonheur sur vous n’êtes pas superstitieux, ou le sobriquet donné à Olivia Wilde dans Dr. House. Treize ans à remater incessamment les best-of en DVD, ceux proposés par des chaînes comme TMC, ou quelques vidéos sur YouTube. Même plus de treize ans, car on ne peut pas dire que Les Rois Mages était un indispensable, sympa et décalé mais trop niais dans le fond. Les 3 Frères (1995) et Le Pari (1997) restent les deux cultes absolus, auquel on pourrait jouer les fossoyeurs et ajouter Le Téléphone sonne toujours deux fois (1985), alors que les Inconnus étaient encore cinq avec Smaïn et Seymour Brussel… Les Inconnus, puisque c’est d’eux dont il s’agit, sont donc véritablement de retour avec une suite de leur culte de 1995, sobrement baptisée Les 3 Frères, le Retour. Tout le monde ou presque est enchanté pour un film qui risque tout de même gros. Les Inconnus sont partout pour une promo qui peut paraître forcée, peu enthousiaste de mon point de vue, et inutile de dire qu’une accumulation de « mais c’est nul » transformerait ce retour en un retour sans suite, anecdotique et raté à l’image des Bronzés (même si j’avais trouvé Les Bronzés 3 bien moins catastrophique que l’on veut bien l’entendre…). Et de toute façon, il sera moins bien que le premier. Oui, on parle de la suite d’un culte, il est difficile voire impossible de retrouver la verve de 1995 lorsque le trio était à son âge d’or, et de faire au moins aussi bien. Donc oui, Les 3 Frères, le Retour est moins bon que Les 3 Frères (et j’ai toujours préféré Le Pari…), mais cela était acté d’avance et c’est bien insuffisant pour sabrer les Inconnus, la presse s’en étant donnée à cœur joie et, pour une fois, à l’opposé du public… dont je rejoins l’avis général mais avec de petites nuances logiques.

De nombreuses années après leurs aventures avec Mickaël, les 3 frères Latour sont sur le point de se retrouver : les cendres de Josie, leur mère défunte, ont été rapatriées en France et ses héritiers sont convoqués chez un notaire, comme il y a 19 ans. Didier (Didier Bourdon) vivote en vendant des articles érotiques en ligne dans sa bagnole, faisant croire qu’il est un professeur de philosophie à une vieille fille qu’il a épousé pour espérer récupérer l’héritage de sa belle-mère à l’agonie. Bernard (Bernard Campan) est toujours un acteur raté, vivant dans une caravane de tournage, traînant comme un boulet un rôle qu’il a eu dans une publicité de croquettes pour chiens, et gagnant péniblement sa vie dans un one-man show minable. Pascal (Pascal Légitimus) est au chômage mais se fait entretenir par Moss, une vieille dame riche qui s’est attachée à lui pour ses services sexuels, pourtant plus obtenus grâce au Bois Bandé que par un amour réciproque… Passées les retrouvailles tendues, malgré l’enthousiasme de Bernard car Didier et Pascal demeurent brouillés suite à une vieille histoire amoureuse, les 3 (demi-)frères apprennent qu’ils vont devoir s’acquitter d’une vieille dette de leur mère. Malgré la faible somme à rendre, chacun est pingre et préfère vider ses comptes de peur de voir leur fric prélevé à la source, ce qui va inexorablement les emmener dans de nouvelles galères… avec cette fois-ci la compagnie d’une fille cachée, Sarah (Sofia Lesaffre)…

Et c’est parti pour de nouvelles aventures rocambolesques avec un schéma qui rappelle un peu le 1er film. Mais comme convenu, ce 2ème opus est moins bon que le premier. Il va donc déjà être question d’évacuer les défauts manifestes. Déjà, l’histoire proposée est bien moins intéressante qu’il y a 19 ans. Les rebondissements, plus ou moins surprenants, sont un peu sans dessus dessous, l’histoire est de fait franchement décousue, se résumant souvent à une accumulation de gags et de situations cocasses, alternées avec des tentatives d’émotion qui tombent à l’eau, bien loin de celles du premier opus. Inutile de dire que le scénario est au final léger (il y a eu mieux dans le genre de comédie « tout part en sucette »), avec quelques petits trous mais rien de bien méchant. Le début du film est très poussif, comme tout film du genre il faut attendre que ça parte vraiment en couille pour que ça devienne drôle et intéressant, mais concernant Les 3 Frères, le Retour ça met un peu de temps à arriver quand même… Reste alors un constat pouvant paraître fracassant : il n’y a au bout aucune réplique ou situation qui deviendra inoubliable ou culte, certes seul le temps permet d’octroyer le qualificatif « culte » mais il n’y a rien ici qui soit énorme et absolument hilarant. Mais Les 3 Frères, le Retour n’a pas vocation à être culte dans l’absolu, c’est surtout une suite ou plutôt un appendice, et même les références et clins d’œil aux évènements du premier opus ne sont ni nombreuses, ni évidentes. On pense même le premier opus totalement oublié jusqu’à l’apparition de Mickaël (Antoine Du Merle) pour la dernière partie du film, qui tranche d’ailleurs avec la première et les situations centrées autour de Sarah, et accentuent encore le côté décousu et hétérogène du film. C’est tout ce qu’il y a vraiment à mettre au discrédit de Les 3 Frères, le Retour (en plus d'une réalisation sans grand relief mais bon, on attendait pas du Edgar Wright non plus) car pour le reste, il y a le bonheur de retrouver les Inconnus, leur humour et leurs personnages, ce qui est en réalité le plus important.

Les rires sont donc présents en masse, suivant les facéties des trois (demi-)frangins Latour toujours aussi proches de leurs sous. L’humour des Inconnus est donc toujours présent et présent en force, il a peut-être un tout petit petit peu vieilli par moments mais reste toujours d’actualité, même si rien n’est ici particulièrement dénonciateur (on évoquait la crise, le sujet est vraiment tertiaire finalement). Cela nous donne toujours des dialogues et des situations mordantes, découlant toujours de la personnalité grippe-sou au possible des frères, prêts à tout pour avoir des « pépettes », et toute l’histoire du film joue là-dessus. Avec le traitement fait par l’humour Made in Inconnus qui est d’ailleurs sublimé grâce à un running gag hilarant sur les slogans des banques, que je vais laisser découvrir à ceux qui n’ont pas (encore) vu le film. L’humour est bien là, moins tranchant qu’au début des années 90 et tentant maintenant de s’ancrer dans les années 2010 (en mode wesh cousin quand c'est nécessaire), ce qui est ardu mais ça fonctionne toujours, surtout que le trio s’est détaché de son répertoire connu (Les 3 Frères comportait pas mal de gags, situations et personnages issus de leurs propres sketchs), il y a donc du neuf et ça fait mouche. Notons enfin que les 3 personnages n’ont finalement pas changé d’un pouce, et le trio a su bien vite se remettre dans l’esprit des frères Latour de 1995. Le meilleur à ce jeu étant Bernard Campan : son personnage boulet au possible n’a pas changé d’un iota ! Surtout que des 3 acteurs, c’est lui qui a le moins vieilli… Didier Bourdon a pris un tas de kilos mais a su rester le nerveux et pingre Didier Latour, seul le personnage de Pascal Légitimus a assez changé, Pascal Latour étant bien éloigné du publicitaire bobo (bobo avant-gardiste d’ailleurs) du milieu des années 90, ce qui amène un peu de changement. Ainsi le fait de retrouver les 3 frères qui n’ont pas mûri et l’humour des Inconnus pur jus (même s’il ne va jamais très loin), fait que le plaisir et les rires sont bien présents dans Les 3 Frères, le Retour, excusant presque toutes les approximations du film.

Du coup les 3 Latour volent le film et les autres personnages, que ce soit le notaire Vaselin (Christian Hercq) (qui ne se prend pas de claques à cause de son langage latin, signe que les Inconnus ne font pas non plus dans les clichés et le recyclage), Sarah ou le retour de Mickaël, ne tirent le film vers eux. Reste la belle-mère un peu déjantée de Didier mais c’est tout, prouvant bien qu’au-delà des facéties et gags typés « Inconnus » Les 3 Frères, le Retour a bien peu de coffre. Mais malgré leur promo un peu démotivée, les Inconnus ont su se faire plaisir avec ce retour, sans prétention finalement. Oui, il ne faut pas spécialement prêter des prétentions énormes à ce film, c’est une suite à Les 3 Frères qui permet de replacer les Inconnus et leur humour sur grand écran, il ne faut pas en attendre beaucoup plus, que ça soit une histoire intéressante ou quelque chose qui pourrait être présenté comme une des comédies françaises de la décennie (quoique quand on voit la matière que l’on a depuis 4 ans…). Je rappelle à toutes fins utiles que nous parlons de la suite d’un culte, et si les reboots/remakes sont bien mal considérés -à juste titre ou non-, les séquelles ne sont pas en reste non plus, mais il ne faut pas attendre qu’une pareille suite parvienne à décrocher la lune. Les 3 Frères, le Retour est donc un retour qui tient franchement la route, surtout quand on pouvait s’attendre à une déception notamment du fait des critiques presse qui s’en sont données à cœur joie, on se demande bien pourquoi avec tant de haine d’ailleurs. Le public ne s’y trompera pas et saura savourer ce retour, qui je rappelle pourrait amener le trio à refaire un petit quelque chose (sur scène à priori) si ça fonctionne, il serait donc de bon ton de ne pas les dégoûter. Un retour certes pas parfait sur la forme cinématographique, pour un film de toute façon moins-bien-que-le-premier mais si on cherchait un minimum d’humour à la les Inconnus et les retrouvailles avec des personnages cultes, Les 3 Frères, le Retour est un retour réussi.
Note : 7.5/10

vendredi 7 février 2014

RoboCop

Tremblez, puristes bloqués dans la fin des années 80 et ses films mêlant action et science-fiction, hollywood est de retour pour salir vos idoles. Leur cible est à nouveau Paul Verhoeven, déjà « souillé » par un remake de son Total Recall (1990) sorti en 2012. Ah non pardon, pas remake, reboot, ce qui fait toute la différence dans le cas de Totall Recall et… de RoboCop aussi. Un reboot de RoboCop qui à l’instar de celui de Total Recall aura été, dès le début, cible d’une vendetta avec des commentaires hallucinants de mauvaise foi. Dans le cas de RoboCop, rien qu’une simple photo du nouveau design du policier mi-robot mi-humain aura déchaîné les attaques. Encore une fois, une frange des cinéphiles fait étalage de son purisme dépasse-bornes particulièrement dégoûtant, avec des remarques dignes d’une cour de récré. Eh les mecs, si vous pensez qu’une saga est intouchable, n’accordez pas de crédit aux remakes et reboots (surtout si vous n’avez pas l’intention d’aller les voir), ça leur fait plus de pub qu’autre chose. Je suis le premier à cracher sur certains projets de reboot qui se multiplient ces derniers temps, mais dans le cas de RoboCop ça se tient. Grâce à NRJ12 (je ne pensais pas devoir féliciter cette chaîne un jour), j’ai revu les deux premiers et si ces films bien ancrés dans leur époque cinématographique restent cultes, certains aspects ont mal vieilli et une remise au goût du jour ne fait pas de mal. Il ne s’agit pas de salir quelconque mémoire ou de vouloir mettre ces films au rebut, il s’agit juste de reprendre la base et de faire quelque chose de neuf. Après on aime ou pas le résultat, mais moi j’approuve la démarche même si elle dérange, et donc seul le résultat m’intéresse. Dans le cas de RoboCop il n’est pas forcément garanti d’ailleurs, et je ne vais pas me poser en défenseur des causes perdues. RoboCop prend un nouveau départ, une seconde jeunesse, et voyons ce qu’il en est…

Dans un futur proche, la firme OmniCorp tente de développer l’utilisation des robots en milieu urbain. Mais malgré des résultats convaincants de ses drones en territoire de guerre, OmniCorp ne peut utiliser ses robots sur le sol américain, la faute à une loi défendue par le sénateur Dreyfuss (Zach Grenier) et approuvée par la majorité de la population américaine, malgré les efforts de l’animateur TV vedette Novak (Samuel L. Jackson). Raymond Sellars (Michael Keaton), le PDG d’OmniCorp, décide donc de mettre des humains dans les robots pour contourner la loi, et fait appel aux services du Dr. Robert Norton (Gary Oldman). Dans le même temps, à Detroit, Alex Murphy (Joel Kinnaman) un policier infiltré parmi des revendeurs d’armes, est assassiné par une bombe placée sous sa voiture par des flics ripoux. Le corps de Murphy est récupéré par OmniCorp et Norton peut alors lancer son projet de policier hybride mi-robot mi-humain. Elaboré et entraîné en Chine, RoboCop est alors envoyé à Detroit où il retrouve sa femme Ellen (Abbie Cornish) et son fils, mais il va devoir avant tout remplir ses missions et faire mousser OmniCorp, avant de chercher à se venger de ceux qui ont tenté de l’assassiner…

« Mais qu'avez-vous fait de la création de Paul Verhoeven ??? »

Je pourrais passer des heures à lister les différences entre les originaux et ce rem… ce reboot, mais ça serait une perte de temps, car c’est inutile. Tout comme Total Recall, on prend juste la base et on fait quelque chose de totalement différent. A part le nom du personnage principal (Alex Murphy), trois-quatre références majeures (les noms des drones par exemple) et des clins d’œil (une réplique célèbre est reprise, que je ne dévoile pas car elle arrive tout à la fin du film, mais non ce n’est pas « j’en prendrais pour un dollar »), le reste est archi-différent, même si l’on reste forcément proche du récit d’origine (contrairement à Total Recall qui inventait une toute autre histoire). Donc non, définitivement, ce n’est pas un remake mais bien un reboot complet, et si quelques emprunts sont faits au RoboCop d’origine on sent bien que les scénaristes ont voulu repartir sur une histoire nouvelle. A l’instar de Man Of Steel qui parlait bien peu de « Superman », le nom même de « RoboCop » est très peu cité, au profit de celui d’Alex Murphy qui est clairement identifié comme tel. C’est là une des principales différences entre les deux déclinaisons de RoboCop, c’est le traitement fait à Alex Murphy. Dans la version d’origine RoboCop était entièrement programmé et, tout du moins au début, l’humain à l’intérieur du robot était réduit à l’état de légume. Ici, dès le début, Murphy a pleine conscience de son état et de ses moyens, ce qui fait une sacrée différence et qui va servir de base à tout le scénario du film. Car RoboCop reste contrôlable par OmniCorp et Norton, mais de manière bien différente… notons aussi que le film place bien la famille de Murphy dans la danse, qui était complètement laissée de côté dans la version de 1987 (hormis au début de RoboCop 2). Du côté d’OmniCorp, les choses sont bien aussi différentes, il y a relativement peu de conflits internes et la société n’est pas mouillée avec les trafiquants de drogue comme dans la version de Verhoeven. Il y a même un petit aspect politique. L’esprit dénonciateur de Verhoeven est en revanche plus exploité dans ce RoboCop v.2014, notamment par le biais des shows patriotiques de Novak, et des ambitions commerciales et marketing de Sellars et Pope (Jay Baruchel), même si ça ne va pas chercher bien loin non plus. Un personnage à la Ronny Cox manque peut-être mais quoi qu’il en soit, il est inutile de pleurnicher pendant des heures sur la comparaison entre la version originale et celle de 2014 : les époques sont différentes, les tons sont différents, nous donnant deux films qui parlent de la même chose mais pas de la même manière et pas avec la même histoire.

RoboCop (de 2014) est donc plus moderne, ancré dans les productions action/science-fiction des années 2010, avec un petit esprit futuriste, discret et réaliste mais bien fichu (on ne sait à quelle année se déroule l’action, mais à un moment on entend parler de l’année 2019…). L’ensemble est classique mais bien réalisé, bien que sans grand panache mais ça tient la route. La classification PG-13 a fait jaser, alors oui il n’y a pas d’effusion de sang et le RoboCop v.2014 utilise une sorte de pistolet taser plutôt que l’automatique bien incisif de la v.1987. C’est frustrant, mais c’était attendu et ce n’est pas important, même si je veux bien accorder que c’est le seul détail qui froisserait mon léger côté puriste. De toute manière, il y a d’autres choses qui peuvent froisser, et si jusque là j’étais prompt à défendre RoboCop 2014 maintenant ça va être une toute autre histoire avec les défauts manifestes du film. Je n’en ferai pas un catalogue, le problème vient de l’ensemble à vrai dire. C’est juste que RoboCop est un film… sans plus. Assez banal même. Pas déplaisant, plutôt joli même (oui, moi le costume noir à la Snake Eyes de GI Joe et les lignes rouges pétant, ça me fait craquer), correct au minimum, mais assez creux. C’est que tout ceci manque de conviction, il n’y a pas de véritable message, ça manque de profondeur, ça n’a pas d’âme en fait… comme le robot qui n’en aurait pas. Le scénario est simple mais bien mené, mais ménage des passages à vide, avec bien peu d’action et rien qui poutre. L’introduction sur la genèse de RoboCop est obligatoire, mais semble trop se traîner, les péripéties sont peu nombreuses même si le film se réveille sensiblement sur sa fin. Il n’y a pas de combats épiques, le héros est bien peu mis à mal même s’il est forcément amoché. RoboCop se laisse voir, mais il finit par s’embourber dans une certaine sobriété, avec bien peu de rebondissements et même des idées non exploitées. Le film n’en fait pas trop, ce qui est tout à son honneur, mais il manque clairement de mordant. On se laisse emporter dans l’histoire et dans les quêtes de Murphy, mais -autre aspect qui fait ressortir mon tout petit côté puriste- il n’y a pas vraiment de « conflit intérieur » dans l’esprit de RoboCop, alors que la version originale exploitait ça à fond (oubliez les 4 directives, elles n’y sont pas), et même l’aspect policier de l’ensemble est très secondaire, hormis lors de la partie centrale du film lorsque RoboCop est sur le « terrain ». Ce n’est pas vraiment Robo « Cop » en définitive, ce n’est même pas RoboCop VS. OmniCorp, ni RoboCop veut retrouver sa vie de famille (aspect certes mis en avant mais pas dans la manière qu’on pouvait attendre)… C’est un type devenu robot et qui doit vivre avec, qui doit faire face aux exigences de ses employeurs tout en tentant de venger et réparer son passé malgré le côté irréversible de sa situation, c’est au final le résumé de RoboCop.

Quand je parlais du manque de conviction de l’ensemble, c’est une bonne occasion de parler des acteurs. Michael Keaton, Gary Oldman et Samuel L. Jackson font le job, sans rien révolutionner mais c’est déjà correct. Après, ce n’est pas Ronny Cox et Miguel Ferrer, mais la comparaison entre versions ne me semble pas être possible à ce niveau-là non plus, tant les personnages, leurs objectifs et leurs personnalités sont différents. Ce sont déjà les méchants qui coincent : le dealer indirectement responsable de l’assassinat de Murphy, Vallon, est d’une nullité et d’une inutilité absolue. Heureusement que Maddox, campé par Jackie Earle Haley (inoubliable Rohrsach de Watchmen), rattrape un peu le coup dans le rôle du salopard de service. Si vous attendiez un Kurtwood Smith bis, ce n’est même pas la peine d’y penser, prouvant bien qu’il faut cesser de comparer RoboCop 2014 à RoboCop 1987. Il manque aussi un personnage féminin marquant, que Abbie Cornish n’arrive pas à tenir, eh oui autre différence de marque avec la version de 1987 RoboCop n’a pas de partenaire, rôle tenu par Nancy Allen à l’époque… du coup RoboCop chevauche une moto plutôt que la bonne vieille berline de police. Reste des personnages secondaires quelque peu inutiles (comme Lewis, le coéquipier de Murphy blessé au début du film), et puis… Murphy lui-même. Mettre un acteur peu confirmé était un peu casse-gueule, et Joel Kinnaman n’arrive jamais à faire décoller son personnage, voulu moins robotique que celui campé par Peter Weller il y a 26 ans. Il faut dire que l’acteur suédois n’a, pour les films un minimum connus du grand public, guère qu’à son tableau de chasse qu’un rôle d’escroc trouillard dans The Darkest Hour et le rôle de Christer Malm dans la version américaine de Millénium… où on ne le voit que 10 secondes à tout casser et je crois qu’il n’a même pas une ligne de dialogue. Il faut un début à tout, mais c’est un début moyen, me faisant penser à celui de Garrett Hedlund dans Tron : Legacy. Il n’y a rien de scandaleux mais c’est fort dommage que le personnage, pourtant si intéressant et bien plus « humain » que dans le RoboCop d’origine, soit si anecdotique.


Il y a donc des choses à mettre au discrédit de RoboCop, mais pour ma part ça ne se situera aucunement dans l’adage « c’était mieux avant », car ce qui est proposé dans cette mouture est, disons, au moins 80% différent à ce qui était proposé dans la version de Paul Verhoeven. Autre époque, autres mœurs, et chacun des films reste bien ancré dans son temps. Si on préfère le charme de la fin des années 80, bah on a qu’à regarder le RoboCop de 1987 et bouder celui-ci, c’est aussi simple que ça. RoboCop 2014 ne mérite pas le flot d’insultes dont il est victime, c’est un honnête film d’action futuriste, placé dans un contexte policier et dans un contexte dénonçant corporations et patriotisme exacerbé, mais qui ne semble pas aller au bout des choses (ce qui expliquerait pourquoi José Padilha a déclaré qu’il avait eu les pieds et poings liés ?), à qui il manque une véritable substance pour en faire un film complet et abouti. Ça se laisse voir, mais ça tourne à vide, ça ne prend pas de risque, ça reste trop timoré, trop classique, trop « cahier des charges pour en faire un bon petit film qui contenterai le spectateur moyen ». Pas pour autant calibré, un minimum original (sans considérer les versions précédentes bien sûr) et bien fait (aucun accroc n’est à signaler au niveau des effets spéciaux) tout en repartant presque de zéro concernant la version d’origine de l’histoire, mais ça reste un film mineur. Pas une déception, je n’en attendais rien même si j’avais envie qu’il soit vraiment bon pour faire chier les puristes : il n’en est rien et il n’en reste qu’un film moyen tendant vers le plutôt bon, mais sans conviction et sans grand panache. Un reboot correct et un minimum réussi mais… sans plus quoi. A la limite je lui préfère le reboot de Total Recall, comme ça on pourra quand même me jeter des cailloux. Release the Shitstorm !
Note : 6.25/10

mercredi 5 février 2014

2014 : 24 films chrono

Mon cher mois de janvier. En termes de cinéma, tu es toujours aussi pauvre et année après année tu t’échines à le prouver. Mais maintenant que tu as terminé ton œuvre tu vas laisser ta place au mois de février qui va vraiment lancer l’année cinéma. Merci pour ta participation et à l’année prochaine.
Le Méga Kiné va donc pouvoir revoir mon bouc-moustache et mon blouson de cuir de chez la Halle, dès demain à l’occasion de la sortie du très controversé rema… reboot de RoboCop d’ailleurs. Il inaugurera pour ma part l’année cinématographique 2014, dont j’ai repéré 23 autres références croustillantes. Alors voyons donc ce que vont nous réserver les 11 prochains mois dans les salles obscures avec plein de fauteuils à niveau zéro d’albédo…

Titre : RoboCop
Réa : José Padhila
Sortie française : 5 fév... euh, ouais, aujourd'hui
Pitch rapide : On prend RoboCop, et on recommence
Ce qui est encourageant : Moi j’approuve la démarche, les originaux sont cultes mais une remise au goût du jour ne fait pas de mal. Et j’aime bien le RoboCop moderne noir
Ce qui fait peur : C’est d’ores et déjà la bouse de l’année, personne ne lui laissera la moindre chance…
Alors ? : Cependant, quelques premières critiques sont plutôt positives, du fait de chroniqueurs qui ont su faire abstraction des premiers, considérés de toute manière comme inégalables (c’est la bonne attitude à avoir et je vous félicite, messieurs). Je vais me forger mon propre avis mais ce qui est sûr, c’est que c’est bien le dernier truc sur lequel j’irai jouer les puristes. Je demande juste à voir.

Titre : Les 3 Frères, le Retour
Réa : Didier Bourdon & Bernard Campan
Sortie française : 12 février
Pitch rapide : Les 3 Frères, le Retour
Ce qui est encourageant : Les 3 Frères
Ce qui fait peur : Il sera moins bien que le premier. Oui, IL SERA MOINS BIEN QUE LE PREMIER, mettez-vous ça dans la tête au lieu de vous préparer à pleurnicher. On parle de la suite d’un culte…
Alors ? : Et tout est dit. Impossible de manquer ça, je ne mets pas toutes mes attentes dessus mais les Inconnus et Les 3 Frères, tout de même…

Titre : 300 : Naissance d’un Empire
Réa : Noam Murro
Sortie française : 5 mars
Pitch rapide : 300 : La Naissance d’un Empire
Ce qui est encourageant : SPARTAAAAAAAAAA
Ce qui fait peur : Mais où est Zack Snyder ? Là on dirait une copie de son visuel, c’est quand même étrange ; le casting n’est pas faramineux…
Alors ? : Bon Snyder est à la production et au scénario, mais délègue la réalisation. J’y irai par curiosité, le premier envoyait mais était tellement exagéré…

Titre : Welcome To Yesterday (ou Almanac)
Réa : Dean Israelite
Sortie française : 12 mars
Pitch rapide : Une bande de jeunes réussit à remonter le temps
Ce qui est encourageant : Le pitch, la bande-annonce
Ce qui fait peur : Ça fait un peu rip-off de Chronicle à première vue
Alors ? : D’ailleurs j’espère que ça ne partira pas dans le vrai-faux found footage. Mais avec une telle histoire, difficile de ne pas accorder de crédit à ce film qui semble avoir les moyens d’être une des surprises de l’année.

Titre : Wrong Cops
Réa : Quentin Dupieux
Sortie française : 19 mars
Pitch rapide : Des flics font n’importe quoi
Ce qui est encourageant : Quentin Dupieux
Ce qui fait peur : On sait pas trop où ça va aller et comment…
Alors ? : Le roi de l’absurde est déjà de retour pour un film que je n’espère pas trop décousu et se résumant à une accumulation de gags. C’est l’impression qu’il donne, mais le talent de Dupieux fera le reste, ou fera le tout.

Titre : Captain America : Le Soldat de l’Hiver
Réa : Joe & Anthony Russo
Sortie française : 26 mars
Pitch rapide : La suite des aventures de Captain America
Ce qui est encourageant : Du spectacle à la Marvel/Avengers
Ce qui fait peur : Captain America est pour moi un Avengers mineur (cinématographiquement parlant) et on sait pas trop ce qu’il y aura dans ce 2…
Alors ? : Je ne pense pas que ça sera un grand Avengers, à croire que seul Iron Man en est capable. La surprise reste possible, mais vu les BA je n’y crois pas, il risque de ne rester que le spectacle à la Marvel qui va finir par s’essouffler…

Titre : Need For Speed
Réa : Scott Waugh
Sortie française : 16 avril
Pitch rapide : Des mecs en voitures ont des problèmes
Ce qui est encourageant : Need for Speed en film ! C’est un rêve de gosse ; Aaron Paul (même si je suis pas fan de Breaking Bad, ouh je suis trop un hérétique)
Ce qui fait peur : Le risque de rip-off de Fast & Furious est grand et le film ne sera pas épargné pour ça
Alors ? : Fast & Furious étant mis à mal par le décès de Paul Walker, Need For Speed arrive (hélas, tout de même) à point nommé. Et finalement, ce genre de film qui mise tout sur les bolides ne court pas les rues (c’est le cas de le dire)…

Titre : Transcendence
Réa : Wally Pfister
Sortie française : 23 avril
Pitch rapide : L’esprit d’un chercheur assassiné est transféré dans un ordinateur
Ce qui est encourageant : Le pitch, la bande-annonce, le réalisateur qui a travaillé avec Nolan
Ce qui fait peur : La bande-annonce en dévoile trop ! Sinon j’aime pas Johnny Depp
Alors ? : Alors oui, on a déjà un peu un syndrôme de « t’as vu la bande-annonce, t’as vu le film », mais ça s’annonce quand même très bon, spectaculaire et original.

Titre : The Amazing Spider-Man 2 : Le Destin d’un Héros
Réa : Marc Webb
Sortie française : 30 avril
Pitch rapide : La suite des aventures du nouveau Spider-Man
Ce qui est encourageant : Le premier était plutôt réussi
Ce qui fait peur : L’accumulation de méchants, la tentation de faire plus sombre et dramatique (jurisprudence qui-vous-voulez)
Alors ? : L’assurance d’avoir un blockbuster « à héros » un minimum intéressant, reste à voir le contenu du contenant et la continuité du premier volet, toujours en comparaison avec la trilogie « Tobey Maguire » qui avait fait un bon 2 avant de se vautrer sur le 3…

Titre : Godzilla
Réa : Gareth Edwards
Sortie française : 14 mai
Pitch rapide : Godzilla est de retour et il est pas content
Ce qui est encourageant : Destruction massive, Bryan Cranston
Ce qui fait peur : Je suis pas forcément client mais bon…
Alors ? : D’ailleurs je ne sais même pas si j’ai un jour vu la version de Roland Emmerich (ni les plus anciennes...). Pour ma part ça sera une curiosité, mais c’est vrai que les premières images sont encourageantes.

Titre : Edge of Tomorrow
Réa : Doug Liman
Sortie française : 28 mai
Pitch rapide : Un soldat engagé dans une bataille contre des extraterrestres revient à la vie continuellement, comme dans un jeu vidéo avec un cheat code quoi
Ce qui est encourageant : Le pitch est très intéressant
Ce qui fait peur : Pas trop accroché à la bande-annonce… difficile de voir le « ton » que ça va prendre (dramatique ?)
Alors ? : Vu l’histoire du truc, impossible de manquer ça. Mais pour l’instant il y a foule d’incertitudes et je ne mise pas grand-chose là-dessus, ça peut être génial comme ça peut être raté.

Titre : Salsa Fury
Réa : James Griffiths
Sortie française : 18 juin
Pitch rapide : Un gros se met à la Salsa
Ce qui est encourageant : Nick Frost
Ce qui fait peur : La Salsa
Alors ? : Je suis client de tout ce que font Nick Frost, Simon Pegg et Edgar Wright peu importe le style pratiqué (j’ai juste du zapper Cours Dennis Cours et peut-être un ou deux autres par méconnaissance de leur répertoire…), alors bon…

Titre : Transformers 4 : Age Of Extinction
Réa : Michael Bay
Sortie française : 16 juillet
Pitch rapide : Transformers 4 sans Shia LaBeouf mais avec Mark Wahlberg
Ce qui est encourageant : DESTRUCTION MASSIVE, MANETTE 'MICHAEL BAY' : EXPLOSION
Ce qui fait peur : Le citron commence à sécher, y’a plus Shia LaBeouf (tant mieux ou tant pis…)
Alors ? : Ah, le premier teaser envoie du gars, ça peut le faire cette affaire… mais je doute fortement que Bay ait encore des choses à dire sur les Transformers et que ça sent la roue libre, efficace mais roue libre quand même.

Titre : Jupiter Ascending
Réa : M. & Mme Wachowski
Sortie française : 23 juillet
Pitch rapide : Une mystérieuse fille est emmenée dans l’espace…
Ce qui est encourageant : La bande-annonce fait plaisir aux yeux, ça donne comme certains segments de Cloud Atlas, Mila Kunis et Sean Bean (son personnage va-t-il mourir comme d'habitude ?)
Ce qui fait peur : L’histoire derrière tout ça, le trop plein d’effets spéciaux peut-être
Alors ? : Avec les Wachowski on peut s’attendre à tout, ça n’aura pas la prétention de succéder à un Matrix mais au moins, le spectacle visuel sera présent, reste à voir ce qu’il y aura derrière.

Titre : Les Gardiens de la Galaxie
Réa : James Gunn
Sortie française : 1er août
Pitch rapide : Les Gardiens de la Galaxie viennent protéger la Terre
Ce qui est encourageant : Un peu de spectacle pour l’été
Ce qui fait peur : J’avoue que ces personnages et leur univers me sont totalement inconnus…
Alors ? : Et pour l’instant à part quelques photos on en sait pas grand-chose. Donc on verra bien plus tard ce qu’il en sera, ou mieux : à sa sortie.

Titre : Expendables 3
Réa : Patrick Hughes
Sortie française : 20 août
Pitch rapide : Les Expendables reviennent déjà
Ce qui est encourageant : Ça va poutrer
Ce qui fait peur : Y’avait peut-être moyen de faire meilleur casting (Harrison Ford, WTF ?)
Alors ? : Le rendez-vous immanquable pour tous les fans d’impacts de balle cheapos à souhait. Préparez-vous à compter les douilles.

Titre : Les Tortues Ninja
Réa : Jonathan Liebesman
Sortie française : 15 octobre
Pitch rapide : Les Tortues Ninja
Ce qui est encourageant : Les Tortues Ninja, les pizzas
Ce qui fait peur : D’ores et déjà detesté…
Alors ? : J’avoue que ça fait tellement longtemps que je n’ai pas vu le dessin animé que je ne sais même plus ce qui s’y passait… Une occasion de retomber en enfance, pour le film le plus détesté de l’année après (ou finalement avant ?) RoboCop.

Titre : Le Labyrinthe
Réa : Wes Ball
Sortie française : 15 octobre
Pitch rapide : Plein de gosses se réveillent dans un labyrinthe
Ce qui est encourageant : Le pitch
Ce qui fait peur : Que des gosses, mais après tout je disais aussi ça pour La Stratégie Ender
Alors ? : Alors ça a l’air d’être un nouveau truc typé saga jeunesse. Mais pour l’instant on en sait trop peu pour tirer des plans sur la comète. C’est juste pour dire quoi.

Titre : Interstellar
Réa : Christopher Nolan
Sortie française : 5 novembre
Pitch rapide : Les humains exploitent une faille spatio-temporelle pour fuir une Terre à l’agonie
Ce qui est encourageant : Christopher Nolan et tout ce que ça représente
Ce qui fait peur : Le pitch est stricto-sensu celui de la série Terra Nova… pas très original
Alors ? : A ce stade de l’année et hormis un teaser métaphorique, on ne sait absolument pas ce que ça va donner. Alors on se donne rendez-vous dans quelques mois pour voir précisément comment ça s’annonce…

Titre : Hunger Games : La Révolte (Part 1)
Réa : Francis Lawrence
Sortie française : 16 novembre
Pitch rapide : Les districts se révoltent contre le Capitole
Ce qui est encourageant : Maintenant ça devrait envoyer et changer un peu des deux premiers…
Ce qui fait peur : La seconde partie sortira un an après ! C’est quoi ce délire ?
Alors ? : La ligne du dessus m’énerve déjà, après pour le reste… J’ai bien aimé le début de cette saga, voyons ce qu’il va se passer pour sa fin… enfin, le début de sa fin dans un premier temps…

Titre : Le Hobbit : Histoire d’un Aller et Retour
Réa : Peter Jackson
Sortie française : 17 décembre
Pitch rapide : L’histoire de l’aller et du retour de Bilbo(n) le Hobbit
Ce qui est encourageant : EPIC
Ce qui fait peur : Que va-t-on pouvoir retrouver dans ce dernier opus dont l’utilité est controversée ?
Alors ? : Une conclusion qui conclura déjà les aventures avec Smaug, restera à voir ce qui suivra, et le lien avec le Seigneur des Anneaux… j’espère juste que ça ne se traînera pas en longueur comme Le Retour du Roi et sa fin larmoyante, pour une fois La Désolation de Smaug avait quelque chose de prenant de bout en bout…

Titre : Knights Of Badassdom
Réa : Joe Lynch
Sortie française : on sait pas
Pitch rapide : Des fans hardcore de RPG médiévaux foutent le bordel
Ce qui est encourageant : Peter ‘Tyrion Lannister’ Dinklage, Summer Glau, Jimmi Simpson, Steve Zahn qu’on avait pas vu depuis longtemps, et sinon ça a l’air marrant
Ce qui fait peur : Film ‘maudit’, film mineur ? D’autant qu’apparemment le montage a été fait en dépit du bon sens
Alors ? : Il faudrait déjà qu’il sorte en salles françaises, sinon bah on se débrouillera ‘autrement’. Ça ne sera guère plus qu’un bon délire, mais c’est déjà suffisant.

Titre : Journey To The West
Réa : Stephen Chow & Chi-Kin Kwok
Sortie française : on sait pas
Pitch rapide : Un moine tente de protéger un village de vilains démons
Ce qui est encourageant : Stephen Chow ! (bien qu’il ne soit pas devant la caméra cette fois-ci)
Ce qui fait peur : J’ai toujours trouvé qu’il avait un humour de merde, quand même ; des critiques déjà parues ont trouvé ça cheapos, ce qui n'était pour ma part pas forcément le cas pour Crazy Kung-Fu
Alors ? : Le roi du WTF chinois est enfin de retour, avec toutes ses particularités à priori. Difficile de résister.

Titre : White Bird In A Blizzard
Réa : Gregg Araki
Sortie française : on sait pas
Pitch rapide : La mère d’une fille disparaît du jour au lendemain
Ce qui est encourageant : Gregg Araki, attention prudes yeux et oreilles
Ce qui fait peur : Gregg Araki, attention prudes yeux et oreilles
Alors ? : Peu d’infos pour l’instant, mais je suis intrigué par ce que fait Gregg Araki depuis que j’ai vu Kaboom donc ça sera à voir par curiosité, au minimum.

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On notera tout de même que février démarrera l’année timidement, mais qu’on ne va pas s’ennuyer en mars-avril. Juin est pas très fourni, mais c’est pas grave, y’a la Coupe du Monde. En revanche l’été ne s’annonce pas très mirobolant, ni la rentrée… Mais bon, et même si on est déjà en février et que c’est trop tard, bonne année cinéma à tous.


PS : s’il manque des films intéressants dans cette liste, c’est soit que je ne suis pas au courant de leur existence et que c’est probablement impardonnable, soit que j’en ai rien à foutre.