Avoir 50 likes c'est un événement pour facebook, il change l'interface d'administration de la page, il y a plein de stats et tout et tout. 50 likes dont 0 achetés (sauf ceux à qui j'ai promis des bisous, peut-être), excusez du peu! Un chiffre mirobolant qui ne demande qu'à dépasser des records, aussi n'hésitez pas à faire circuler ce blog et la page facebook à vos amis, et à vous faux amis aussi, c'est toujours ça de pris. Et si vous connaissez des forums ou groupes facebook qui acceptent le spamming d'articles sans vergogne, vous savez où me trouver. Ce n'est pas pour flatter mon ego, c'est pour faire un minimum tourner ce que j'écris. Mais pourquoi diable donner dans la putasserie sociale et suivre une page facebook, donner dans le "like, comment & share" cliché au possible, alors que pour les plus g33k d'entre nous une souscription RSS suffit? Parce que ladite page facebook complète ce blog à l'aide de petits commentaires "à la volée" que j'ai baptisés [Kritik Express]. Parce que je suis gentil, voilà une nouvelle compilation de toutes ces micro-critiques postées depuis quelques mois. (retrouvez la Compil#1 ici)
Le Hobbit - La désolation de Smaug : Au final il n'y
a pas tellement de choses à dire dessus. Il me sera difficile de dire s'il est
meilleur (ou moins bon) que le 1, le plaisir pris est similaire et certaines
scènes sont finalement assez proches. Ce qui est sûr c'est que malgré sa
longueur, on ne voit pas le temps passer, ce qui est un peu la marque des
grands. La descente du fleuve est hénaurme, de même que toute la fin avec
Smaug. Martin Freeman campe enfin un Bilbo très en vue, bien plus que dans le
premier. Bien sûr il reste quelques personnages sous-exploités ou d'autres qui
ne servent à rien (Thauriel...), et le côté 'pompeux' inhérent à la saga
Tolkien est toujours très présent, ce qui fait que je ne suis pas un énorme fan
du SDA/Hobbit de toute manière... Mais même si parfois trop d'effets spéciaux
tuent les effets spéciaux, ce Hobbit 2 assure le grand spectacle 'epic' made in
Tolkien, et c'est tout ce qui compte finalement. 8/10.
Basic : Une enquête dans le milieu des bidasses qui se
révèle être très prenante, bien montée et réserve des coups de théâtre efficaces,
même s'il faut suivre et ne pas perdre une miette de ce qui se dit. Dommage que
le tout soit un peu gâché par un dernier twist un peu vague, confus et
expéditif alors que l'ensemble de l'intrigue s'était parfaitement goupillée.
The Dark Knight Rises : Ce film aurait pu être la
perfection absolue sans son interminable intro de plus d'une heure bourrée de
dialogues aussi inutiles qu'indigents.
La Stratégie Ender : Je n'ai jamais lu le bouquin, dont
j'ignorais d'ailleurs l'existence jusqu'à l'annonce du film. Mais j'ai été enthousiasmé
dès les premières images (qui bougent) et au final, en ce qui me concerne ce
film est excellent. Portant bien son nom (français), il tranche avec ce qui se
fait en SF/anticipation et délaisse l'action (tout de même gardée pour la fin)
pour se concentrer sur le personnage d'Ender, son côté ultra-malin et ses
actions. Dommage que son évolution, qui doit être le centre du bouquin je
suppose, se fait trop vite, mais il fallait bien que ça tienne en deux
heures... Le film n'évite pas les clichés (personnages, rebondissements) et est
un peu trop 'ado' parfois, mais le scénario et les dialogues sont parfaitement
ciselés, et surtout les images sont très belles et variées. On pensera à
Battlestar Galactica (c'est même presque une version 'avec enfants' de la
série), Metroid, Les Chroniques de Riddick et plein d'autres choses, mais même
si l'originalité n'est pas forcément de mise le plaisir est au rendez-vous.
Notons enfin que les acteurs sont très bons, notamment Asa Butterfield tout en
retenue qui campe le personnage complexe d'Ender à la perfection. Seule la
toute fin est de trop mais le film est très convaincant et attachant, malin et
bien mené, et bien fait donc tout ceci fait que c'est pour moi une des
réussites de l'année sans qu'il ne soit exceptionnel. 8.5/10.
La Clinique de l’Amour : L'ultime long-métrage d'Artus De
Penguern ne se hisse pas au niveau de Grégoire Moulin contre l'humanité mais
est tout de même une perle. Sous ses faux airs de parodie de soap hospitalier,
De Penguern balance son humour ravageur, mi-absurde et plein de
rebondissements, avec un comique de situation qui fait mouche à chaque fois.
Artus De Penguern avait vraiment sa propre patte et se plaçait bien au-dessus
de toutes les autres comédies françaises qui tombent trop souvent à plat, avec
lui ça a toujours été énorme et ses œuvres ont été bien trop sous-estimées.
RIP!
No Pain No Gain : Je l'ai trouvé un peu long et bavard
surtout que le sujet n'est pas très original. Mais ce sont bien les deux seuls
défauts de ce film ultra-percutant et résolument drôle, avec des dialogues
ciselés, des gags qui font mouche (la ceinture de sécurité!) et des acteurs
savoureux à faire les idiots bodybuildés. Ça prend son temps pour se barrer en
couille, mais il vaut vraiment le coup d'être vu dans le genre comédie noire de
kidnapping qui tourne mal.
Captain America - First Avenger : Bon dans l'ensemble, mais finalement
assez simpliste. De bons trucs mais les scènes d'action sont tellement
exagérées qu'il est difficile de déterminer le degré de visionnage (est-ce pour
la bravoure de Captain America? caricaturée et mise en avant volontairement?).
Ça reste donc un Avenger mineur et peut-être le film le plus faible de la saga
(quoique, Thor...)
Abraham Lincoln - Chasseur de Vampires : Oui l'histoire
est trop fantaisiste et premier degré, et nous bassine parfois trop avec
l'histoire américaine. Mais au moins les scènes d'action envoient du bois!
Bekmambetov est en réussite dans ce domaine et c'est l'essentiel.
Jason Bourne - L’Héritage : Un revisionnage qui ne
changera pas ma première impression au ciné : un opus en grande demi-teinte. Il
faut vraiment avoir revu la trilogie peu avant pour suivre le début qui balance
toute l'intrigue de base en un gros paquet informe. Heureusement, tout est vite
mis de côté pour une nouvelle intrigue autour d'Aaron Cross, mais qui est somme
toute banale, avec des scènes d'action déjà vues et un scénario qui accumule
les trous. Seul le charisme de Jeremy Renner (quels combats! et il y en a trop
peu) parvient à sauver l'ensemble. J'espère que la série se rattrapera pour une
(éventuelle) suite, car il y a du potentiel mais ce film est plutôt raté et
décevant.
Voisins du 3ème type : Je dois devenir vieux,
mais l'humour en-dessous de la ceinture de Stiller/Vaughn, je peux plus.
Surtout quand ça devient prévisible et que ça gâche les bonnes idées du film.
The Incredible Burt Wonderstone : pas la comédie de
l'année mais bien sympathique et drôle sur un sujet original, même si on
oscille entre scènes hilarantes et trucs plus grotesques, le tout avec un
scénario en mousse (bien évidemment). mais c'est cool. Et il y a Nicole, pardon
Olivia.
The Raid Redemption (ou Le Commando) : Expendales version
indonésienne avec plein d'indonésiens qui maîtrisent le combat et qui sont plus
increvables que John McClane. Bien réalisé mais trop de bagarres tuent les
bagarres et scénarios et dialogues sont trop mononeurones pour être
crédibles...
[Dernière minute] Quantum Of Solace : Je suis loin d’être
exhaustif concernant les Bond, mais celui-ci c’est de loin le moins bon que j’ai
vu (oui, j’aime bien la période Brosnan, n’en déplaise aux puristes, et oui je
suis prévisible). Le scénario est mal arrangé avec de gros trous, le méchant
est nul, les scènes d’action peu palpitantes… C’est vraiment un Bond mineur,
uniquement là pour clore l’histoire de Casino Royale. Heureusement que la saga
s’est rattrapée avec un Skyfall bien plus ambitieux.
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